T.B.
4 August 2011
Le Parisien-Aujourd'hui en France
French
ENGLISH TRANSLATION
(via LanguageWeaver)
The commissioner accused parents
With its impressive stature and his bald head, he is the absolute nightmare of spouses McCann. Former commissioner of the Portuguese Judicial Police of Portimão, Goncalo Amaral directed the investigation on the disappearance of Maddie for several months. A professional failure, but also a good source of trouble : disowned by his hierarchy after having publicly criticized the attitude of the English police, he was prematurely departs from the investigations. The investigator is in spite of everything sure to hold the truth. After resigning from the police to regain his freedom to speak, he delivered his version in a book for the prosecution against the parents of the little girl, published in England in 2008.
The thesis of Goncalo Amaral is clear : Maddie is dead accidentally by the negligence of the parents who would have then done disappear its corpse and put in scene the thesis of the abduction. The book offers no evidence, but rather a series of indices, to begin with what he called the "Contradictions in the statements of the spouses McCann". The policeman also insists on the traces of blood found in the apartment. "Unfortunately, it is a corpse that he must seek", assigned to us-it in May 2009 , when the output of the book in France * .
Kate and Gerry McCann have continued to fight to prohibit the dissemination of this book. After having won the case, they were dismissed on appeal by a court of appeal Portuguese, in the name of freedom of expression. In 2010, the former policeman has published a second book, non-translated in France and entitled "The English Gag " (le gag anglais). This time, it puts in question the English authorities to have weighed on the investigation. When we had met in Paris, he was already part of its criticism of the general staff of the British police : " n Great Britain, the vision of the folder is political ," he complained.
* " Maddie : the investigation prohibited ",
Bourin Editor.
Lisbon (Portugal), July 24, 2008.
Goncalo Amaral had published a book in which he defended the thesis of the accidental death of Maddie McCann.
ORIGINAL ARTICLE:
Avec sa stature imposante et son crâne dégarni, il est le cauchemar absolu des époux McCann. Ancien commissaire de la police judiciaire portugaise de Portimão, Gonçalo Amaral a dirigé l’enquête sur la disparition de Maddie pendant plusieurs mois. Un échec professionnel, mais aussi une bonne source d’ennuis : désavoué par sa hiérarchie après avoir publiquement critiqué l’attitude de la police anglaise, il a été prématurément écarté des investigations. L’enquêteur est malgré tout persuadé de détenir la vérité. Après avoir démissionné de la police pour retrouver sa liberté de parole, il a livré sa version dans un livre à charge contre les parents de la petite fille, publié en Angleterre en 2008.
La thèse de Gonçalo Amaral est claire : Maddie est morte accidentellement du fait de la négligence de ses parents qui auraient ensuite fait disparaître son cadavre et mis en scène la thèse de l’enlèvement. Le livre n’avance aucune preuve, mais plutôt une série d’indices, à commencer par ce qu’il appelle les « contradictions dans les déclarations des époux McCann ». Le policier insiste aussi sur les traces de sang découvertes dans l’appartement. « Malheureusement, c’est un cadavre qu’il faut chercher », nous confiait-il en mai 2009, lors de la sortie du livre en France*.
Kate et Gerry McCann n’ont cessé de se battre pour faire interdire la diffusion de ce livre. Après avoir obtenu gain de cause, ils ont été déboutés en appel par une cour d’appel portugaise, au nom de la liberté d’expression. En 2010, l’ancien policier a publié un second livre, non traduit en France et intitulé « The English Gag (le gag anglais). Cette fois, il met en cause les autorités anglaises pour avoir pesé sur l’enquête. Quand nous l’avions rencontré à Paris, il faisait déjà part de ses critiques envers l’état-major de la police britannique : « En Grande-Bretagne, la vision du dossier est politique », déplorait-il.